Volledige Werken. Deel 4. Een en ander over Pruisen en Nederland. Causerieën. De maatschappij tot nut van den Javaan. Ideeën, derde bundel
Een en ander over Pruisen en Nederland
De Maatschappy tot Nut van den Javaan
761. Vervolg: publieke voordrachten.
767. De algemeenheid van wanbegrip (541)
784. Raden en oordelen in verband met kansrekening. (541)
788. Wysbegeerte een roeping van allen. (542)
795a. Afkeer van arithmetische juistheid
796. Meeting te Batavia in mei 1848
797. Zekere theologieën. (554)
799. Iemand die in zichzelf de nodige geschiktheid heeft. (554)
824. De onzedelykheid van de beloon-theorie in de opvoeding (561)
828. Het onderwys (561, vlgg.)
886. De schepping werd in weinig regels afgedaan. (563)
899. Het zyn liegt niet. (574)
913. Vervolg: Onderwys, in verband met het godsbegrip en met de studie van den aard der dingen.
922. Het beoordelen der zedelykheid (589).
Naschrift bij den tweeden druk
Een en ander over Pruisen en Nederland
812.
Een Vermouth alzo, en daarop:
- La science, m'sieur, la science... a besoin d'être vulgarisée!
- Sans doute.
- Je dis: vul... ga... ri... sée!
- C'est évident.
- Tenez... vous, m'sieur, vous qui êtes un homme intelligent... Zo'n mensenkenner! Die Vermouth werkt toch minder schadelyk dan ik eerst meende. 't Is volstrekt niet uitgemaakt dat sterke drank 't oordeel benevelt. Ik ben zeker dat Auguste die zaak met Adèle's pretendenten tot 'n goed einde brengt.
- Vous, un homme d'intelligence, un homme supérieur, dites-moi, est-ce vrai ou non, que tout Paris souffre de l'influenza au mois de Févier?
Helaas ja, zei ik, maar ik begreep 't verband niet.
- Pourquoi la faculté ne délivre-t-elle pas l'humanité de ce fléau? By 't woord fléau bracht de garçon een glaasje Vermouth. De bediening was uitstekend in dien tuin.
- Ma foi, je l'ignore!
- Justement! On voit bien que vous approfondissez les choses. La raison en est... qu'ils ne le savent pas.
Ik vond die reden voldoende, en knikte.
- Ces médecins en us guérissent-ils la fièvre?
Ik schudde 't hoofd.
- La migraine?
- Pas davantage.
- Une colique?
- Hélas, non!
- Le mal de dents?
- Aucunement!
- Sauraient-ils faire danser Adèle, d'ici à deux jours?
Nu kwam me toch de Vermouth weer 'n graadje te sterk voor. Vrezende iets toe te stemmen of te ontkennen, dat wel enige toelichting nodig had voor ik in gemoede beslissen kon, trachtte ik op diplomaten-manier myn mening ad referendam te houden. Tyd om Auguste's vraag voor te leggen aan een geleerd genootschap om konsideratie en advies, had ik niet. Ik weifelde. Hy greep me by den knoop van m'n paletot...
- Sérieusement, le croyez-vous?
- M'sieur, zeide ik, il me semble que... la science...
- C'est cela! C'est notre devoir à nous tous, de vulgariser la science.
- Je suis parfaitement de votre avis.
- Pour la faire danser...
- Hein?
- Je parle d'Adèle. Pour la faire danser, il ne faut que des émollients!
- Rien de plus sûr! Il faut tâcher d'adoucir les esprits...
- Et les humeurs! Les émollients... c'est ma devise! Le couteau... jamais! Le bistouri... je l'ai en horreur! Il faut savoir guérir sans effusion de sang... voila mon système!
Brave, goeie, zachtmoedige Auguste!
- Ce qui n'empêche pas que ces faquins de l'Université... tenez, m'sieur, croiriez-vous qu'ils ont le toupet de me nommer un charlatan!
- Vous, m'sieur? Ah, c'est trop fort!
- Ils me traitent comme le dernier des hommes!
- C'est indigne!
- Et savez-vous ce qu'ils m'ont fait? Je vais vous le montrer, m'sieur.
Auguste stond op. Hy wierp z'n coachman af, ontknoopte de demi-saison, en toonde my...
Ik houd niet van akeligheid, en voelde niet den minsten lust, Auguste's doorboorden borst te zien. Zou men hem dóór en dóór geschoten hebben? dacht ik.
- Regardez, m'sieur... voici ce qu'ils m'ont fait!
Beschroomd liet ik m'n oog een ogenblik rusten op z'n nog altyd toegeknoopt onderjasje. Ik zag er niet dóór, en dit gaf my wat moed.
- Que voyez-vous, m'sieur?
- Ma foi... je crois que c'est un paletot.
- C'est cela! Et puis... ici?
Hy wees op 't knoopsgat.
- Là? Mais, si je ne me trompe c'est une... boutonnière.
- Très bien! Et ensuite, que voyez-vous?
- Rien.
- Rien?
- Rien!
- Eh bien, voilá ce qu'ils m'ont fait! Ils ne m'ont rien fait... pas même chevalier de la légion d'honneur!
- En vérité, c'est abominable!
- N'est-ce pas? Ils me traitent comme le dernier des hommes... moi qui ai fait danser une veuve, trois jours après...
Na den dood van haar man toch niet, hoopte ik.
- Après la perte de son petit ongle, qu'un ignorantissime docteur avait amputé. Moi, je n'extirpe jamais... jamais... jamais! Par un procédé très exceptionnel...
- Je parie que vous lui avez appliqué des émollients?
- Exactement! Elle a dansé comme une ange.
Die Auguste scheen een verbazenden invloed te hebben. Ik vroeg of er by die weduw ook nyd in 't spel geweest was, en of ze grote domeinen bezat?
- Mais non, elle était blanchisseuse. Quant aux envies, je m'en soucie comme de... cela!
En hy knipte met den nagel van z'n duim tegen z'n bovenvoortanden, dat in Frankryk zoveel beduidt als ‘niemendal’!
- Les durillons, m'sieur...
‘We zyn er!’ juicht de lezer.
Nu ja, we zyn aan de beloofde eksterogen.
‘En uw vriend Auguste is 'n likdoornsnyder!’
Zulke scherpzinnige lezers had ik me niet voorgesteld. Ik erken...
‘Dus tóch 'n gemene troep?’
Lezer, nu ge zo en veine zyt van juist raden... maar laat ons voortgaan. Auguste ging ook voort:
- Les durillons, m'sieur... je vous expliquerai cela. Vulgarisez la science, et les durillons disparaîtront.
- J'en suis convaincu. Mais cela ne m'explique pas comment cette Adèle...
- Voilà la faute! N'expliquez rien, et la science sera vulgarisée. J'ai un cousin en Afrique - troisième chasseurs à cheval - qui m'a fait celui
[*]
De hollandse lezer zal zich herinneren dat ‘celui’ in Vermouth-taal iets als honneur betekenen kan.
(1871) de m'écrire... n'est-ce pas, Henri?
- C'est vrai, verzekerde deze.
- Du reste, j'ai fait légaliser sa signature. Il me certifie que les Arabes du désert... vous m'entendez bien? Je dis: du désert...
- Du désert, herhaalde ik.
- Eh bien, ces individus là n'ont pas de durillons. Et la cause? C'est qu'en Afrique la science est vulgarisée.
- Serait-il possible!
- C'est comme j'ai celui de vous dire. Tous les Arabes sont égaux devant la science. Personne ne se permet de savoir ce qu'un autre ignore. C'est la loi dans ce pays. Egalité, fraternité... ils ne connaissent que cela. Chez nous au contraire, on méconnaît la sainteté du niveau. L'aristocratie... tenez, Orfila, Tardieu, Nelaton, Dupuytren... croyez-vous qu'ils me tendraient la main? Oui-dà, nenni! Ils se conduisent comme si je n'existais pas!
- Mais ces gens sont...
- Des ânes. Vous venez de prononcer le vrai mot. Et considérez, je vous prie, qu'en fait de vulgarisation de la science... ils savent à peine ce que c'est que le pied d'une femme!
- C'est...
- Absurde, n'est-ce pas? Je vois bien que vous en êtes indigné. Ils me méprisent!
- C'est...
- Atroce! Ah, vous avez du coeur, cela se voit. Ils m'ignorent!
- Cela passe les bornes!
- S'il était en leur pouvoir, ils me feraient empaler...
- Juste ciel!
- Ecorcher vif...
- Cest inoui!
- Ce sont leurs intrigues qui ont causé que je ne suis pas même exempt de la garde-nationale... moi qui guéris sans douleur, sans extirpation, sans autres remèdes que des réagens rationnels, émollients, chimiques...
- Vous? vraagde ik, want al weet nu de al te scherpzinnige lezer dat ik te doen had met een likdoornsnyder, ik erken dat ik nog altyd in de war was.
- Vous? vraagde ik dus nog eens.
- Oui, moi! Mes certificats en font foi. En vulgarisant la science, je sers l'humanité. Mon système prescrit...
- Votre système?
- Le mien, m'sieur! Il prescrit le traitement radical, rationnel, complet, chimique, atonique, sans douleur ni extirpation. Je traite à forfait. La vulgarisation de la science... tenez, m'sieur, voici ma carte!
Ik stond op, en las by 't licht van een der Venise-lantaarns:
Mr Auguste Borberet
pédicure
Traitement à fortait, au gré des patients,
Sans douleur, ni extirpation.
Vulgarisation de la science.
Système exceptionnel, radical, rationnel, emollient, chimique, atonique, & c.
Cannebière, No...
Nummer zoveel!